Quelle implantation de cuisine choisir ?
Comment optimiser votre cuisine fermée ?
Les cuisines ouvertes sur le salon ont le vent en poupe. Si la vôtre est fermée, n’ayez crainte, elle possède elle aussi de nombreux avantages. Et à condition de bien l'agencer, elle peut être tout aussi belle et fonctionnelle que celle en open space. Démonstration.
Pourquoi une cuisine fermée est une bonne idée ?
Tombée en désuétude face aux cuisines américaines, la cuisine fermée n'a pas dit son dernier mot. Aujourd'hui, on redécouvre même ses nombreuses qualités.
Elle assure la paix dans le ménage : Tout d'abord, la cuisine fermée permet de cuisiner en toute tranquillité. Si vous préférez être derrière les fourneaux sans être dérangé par les enfants qui se cachent sous votre tablier ou par votre moitié qui observe par-dessus votre épaule afin de deviner ce qu'il y aura à dîner, la cuisine fermée est faite pour vous ! En outre elle vous laisse la possibilité de tout laisser en désordre, ni vu ni connu, lorsque vous recevez des invités à dîner.
Elle limite les nuisances sonores et olfactives : La cuisine cloisonnée a surtout l'avantage de confiner les odeurs de cuisson et d'atténuer les divers bruits générés pendant la préparation des repas ainsi que ceux de vos appareils électroménagers. Fini les effluves de poissons qui s'évaporent dans le salon et le ronronnement du lave-vaisselle que vous mettez en marche la nuit pour bénéficier des heures creuses.
Elle délimite naturellement les espaces : En délimitant les pièces à leur fonction, elle évite le mélange de genre. En cuisine, vous vous concentrez sur la préparation du repas et vous passez au salon pour vous détendre. Chaque activité est à sa place.
Comment pallier les inconvénients d'une cuisine fermée ?
Elle peut être moins conviviale : Vous êtes chagriné de ne pas pouvoir échanger avec les membres de votre famille en même temps que vous cuisinez ? Installez une table si votre pièce est assez spacieuse ou intégrez un coin repas sur une partie du plan de travail comme dans la cuisine Elisabeth 2.
Si vous manquez vraiment d'espace, notamment dans une cuisine fermée allongée, en couloir, vous pouvez installer un bar ou une table modulable, qui se rabat lorsque vous n'en avez pas besoin.
La solution : Pourquoi ne pas envisager un passe-plat qui vous permettrait de faire le service sans avoir à vous déplacer de la cuisine à la salle à manger ?
Elle manque souvent de luminosité : il est vrai que même dotée d'un nombre suffisant de fenêtres, la cuisine fermée est souvent moins lumineuse que celle qui s'ouvre sur la pièce à vivre. Il faudra alors ne pas lésiner sur les luminaires et plutôt privilégier le mobilier blanc ou de couleur claire ainsi qu'une finition brillante qui réfléchit la lumière. La cuisine Marlon combine la luminosité des façades blanches pimpées par un plan de travail jaune sur un pan de mur et la luminosité du bois sur l'autre pan qui accueille l'électroménager.
La bonne idée : vous pouvez installer une verrière qui non seulement apportera sa touche design mais en plus elle permettra de cloisonner tout en laissant passer la lumière naturelle.
Au final, vous profitez des avantages de la cuisine ouverte sans ses inconvénients.
Comment aménager la cuisine fermée de façon optimale ?
Il est important de procéder par étape afin d'aménager au mieux votre cuisine fermée.
Etape 1 : Faites un plan de votre cuisine.
Votre pièce est-elle spacieuse ou étroite ? Est-elle carrée, rectangle ou allongée en couloir ? Notez avec précision ses dimensions et placez les différentes contraintes telles que les ouvertures, les arrivées d'eau, de gaz et d'électricité, ou encore les aérations. Ces dernières sont particulièrement importantes dans une cuisine fermée qui est une pièce d'eau. Il faudra veiller à une bonne ventilation si vous voulez éviter humidité et dépôt de graisse.
Etape 2 : Choisissez l'implantation idéale.
A partir de votre plan, vous pouvez choisir comment disposer vos meubles dans votre cuisine fermée de façon à la rendre la plus agréable à vivre.
L'implantation en I : elle est la plus adaptée à la cuisine dite "couloir" ou aux petites surfaces car elle permet de regrouper l'ensemble des équipements sur un seul pan de mur. Ce qui laisse de l'espace pour circuler de façon fluide voire même pour aménager un petit coin repas.
L'implantation en L : elle est adaptée à une cuisine fermée de taille moyenne (10 à 15 m2) et de forme carrée ou rectangulaire. L’implantation en L permet également de procurer un bon nombre de rangements et d'espace de travail. En occupant deux pans de mur perpendiculaires, l'espace de devant est libéré : vous pouvez circuler aisément, cuisiner à plusieurs, aménager un coin repas voire même installer un îlot de cuisine si vous avez de beaux volumes, à savoir une pièce d'au moins 20 m2. Exemple : la cuisine girly Jennifer et sa petite table cosy et design ou en version Art déco chic la cuisine Lord Waren avec ses façades sans poignés pour un rendu ultra épuré.
L'implantation en U : elle est idéale en matière de triangle d'activité. Vous pouvez y placer, sur les trois pans de mur en U, la zone froide (frigo), chaude (plaque de cuisson) et eau (évier). Résultat : vous minimisez les déplacements en ayant tout à portée de main.
Parfaite dans une cuisine fermée, l’implantation en U optimise l'espace, les angles et offre de nombreux rangements et espaces de travail. La bonne idée pour gagner de l'espace est de raccourcir le U afin de créer un snack bar qui prolonge le plan de travail comme dans la cuisine Bastille.
L'implantation en parallèle : elle convient à toutes les formes de cuisine et est adaptée aux pièces fermées de 10 à 15 m2 qui laisse assez d'espace entre les deux linéaires pour circuler.
Ce type d’implantation exploite les murs opposés de la pièce et permet de démultiplier les meubles de rangement et l'espace de travail. Vous pouvez soit dédier un pan de mur pour cuisiner et l'autre pour les appareils électroménagers, soit disposer le four et les plaques d'un côté et l'évier de l'autre pour assurer le triangle d'activité et faciliter les déplacements et mouvements.
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